Une catastrophe confirmée par l’ONU et les ONG
Plus de 60 000 Palestiniens, dont près de 18 000 enfants, ont perdu la vie à Gaza depuis 2023.
Selon l’ONU et le groupe IPC, la région est officiellement entrée en phase de famine. Des décès liés à la malnutrition sont désormais rapportés quotidiennement, particulièrement chez les enfants.
Les chiffres dépassent tous les précédents conflits récents dans la région. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), la majorité des victimes sont des civils non-combattants, souvent tués dans des zones densément peuplées.
🔗 Source – ONU/OCHA
Un accès humanitaire dramatiquement limité
Malgré des promesses de corridors humanitaires de la part des autorités, l’entrée de l’aide reste gravement insuffisante.
La traversée de l’aide est entravée par des procédures longues, des refus d’autorisation, des risques d’attaques et le manque de coordination logistique sur le terrain.
Moins de 100 camions par jour franchissent les frontières, contre les 700 nécessaires selon l’ONU.
Les structures médicales sont en plein effondrement : hôpitaux hors service, manque de carburant, propagation de maladies.
Les hôpitaux encore debout fonctionnent à flux tendu, souvent sans anesthésiques, ni matériel chirurgical, obligeant les médecins à opérer dans des conditions de guerre, parfois à même le sol.
🔗 Source – IPC/UNRWA
Une survie impossible : eau, soins, électricité
Les services d’eau, d’électricité et d’assainissement ont presque disparu dans une grande partie de Gaza.
Selon l’UNICEF, les enfants déplacés depuis plusieurs semaines ne disposent chaque jour que de 1,5 à 2 litres d’eau potable. Ce volume est largement en dessous du minimum requis pour survivre.
D’après les standards humanitaires, il faut au moins 15 litres d’eau par personne et par jour en situation d’urgence pour couvrir les besoins essentiels (boire, cuisiner, se laver). Pour survivre seulement, un minimum de 3 litres d’eau par jour est nécessaire.
Cette pénurie chronique pousse certaines familles à boire de l’eau saumâtre ou contaminée, augmentant considérablement les risques de choléra et d’hépatites.
La surpopulation, le manque de soins, et les épidémies (diarrhée, infections respiratoires, gale…) multiplient les décès évitables.
🔗 Source – UNICEF / MSF
Une parole étouffée, des journalistes ciblés
Depuis le début du conflit, les journalistes internationaux sont quasiment exclus de Gaza, ce qui entrave une couverture indépendante.
Plusieurs ONG de défense des médias, comme Reporters Sans Frontières, ont dénoncé une tentative de blackout médiatique empêchant la communauté internationale de constater la réalité des bombardements et des souffrances civiles.
Des organisations de presse réclament un accès libre et non contrôlé pour garantir la transparence.
Malgré les risques extrêmes, des reporters locaux poursuivent leur mission : près de 200 journalistes auraient déjà perdu la vie, selon l’ONU.
🔗 Source – The Guardian / Article19
Les ONG ne doivent pas détourner le regard
La gravité de ce que vivent les civils à Gaza est non seulement une urgence humanitaire, mais aussi un appel moral.
Les agences de l’ONU (UNRWA, OCHA) alertent sur un effondrement des conditions de vie et la montée de l’extrême pauvreté.
Des ONG internationales (MSF, WFP, Oxfam, IRC…) dénoncent des blocages logistiques et réclament un cessez-le-feu immédiat pour permettre l’acheminement de l’aide.
Toutes appellent à une mobilisation massive, dépolitisée et urgente de la communauté internationale.
Malgré les obstacles, les acteurs humanitaires insistent : tant que la population civile est prise pour cible et privée de ses droits fondamentaux, le silence ou l’inaction est une forme de complicité.
AHI agit et appelle à la solidarité
Chez AHI – Aide Humanitaire Internationale, nous poursuivons nos efforts pour porter la voix de Gaza, diffuser des informations fiables, et relayer les appels à l’aide.
Nous participons activement à notre campagne d’aide de crise, et chaque don représente une aide silencieuse mais essentielle :
un repas chaud,
un abri temporaire,
un médicament vital.
Ce sont ces gestes discrets, mais porteurs de dignité, qui permettent de maintenir une forme d’humanité dans un environnement dévasté.
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Références consultées